Nous sommes partis pour la capitale colombienne : j’ai nommé Bogotá ! J’avais entendu plusieurs choses sur cette ville avant de partir, notamment son manque de sécurité. Mais, je pense que, comme dans toutes les grandes villes du monde il faut faire attention à soi, et ce sentiment d’insécurité ne m’a pas envahi une seule seconde dans la capitale colombienne.
La route Armenia – Bogotá, ou comment passer 8 heures assis à contempler le paysage. Voici un court extrait de notre voyage en bus, où l’on retrouve les nombreux camions « à l’américaine », quelques maisons et commerces des bords de routes, ainsi que l’arrivée à Bogotá et son trafic légendaire.
Le Transmilenio, que l’on aperçoit en fin de vidéo, sorte de bus qui emprunte sa propre voie, est un vrai labyrinthe ! Je n’ai toujours qu’à moitié compris le système des lignes du « Transmi »…
La découverte du quartier de la « Candelaria » a été un vrai régal, dans tous les sens du terme ! D’une part pour les yeux…
Mais aussi pour les papilles ! Nous avons profité d’être avec un cousin de Charles pour découvrir des adresses qui changent un peu. Et nous nous sommes retrouvés dans un restaurant colombo-japonais ! On y mange du riz accompagné de légumes et des sushis ! Et le clou du service, on ne mange pas dans une assiette mais dans une « Totuma » , un petit bol fabriqué à partir du fruit du calebassier !
Le quartier de la Candelaria est un lieu vraiment actif et très passant, on y retrouve beaucoup de jeunes et d’artistes de rue, notamment sur la place del Chorro de Quevedo. C’est ici, d’ailleurs, que serait née la ville de Bogotá en 1538.
Vivre avec des habitants de Bogotá nous permet d’entrer des lieux non ouverts aux touristes, comme cette université, dont l’architecture nous a beaucoup plu.
Au détour d’une rue, rencontre inattendue avec cette chiva en plein centre de Bogotá ! Ce véhicule traditionnel, habituellement utilisé en campagne, avait été déjà été mentionné dans cet article mais sans photo, alors la voici (bien qu’elles ne se ressemblent pas tout à fait, c’est quand même le même style) !
Ce gigantesque monument qui a attiré notre attention n’est autre que les arènes de Santamaría. Des arènes où ont eu lieu des corridas, héritage espagnol, mais aussi où de nombreux concerts et événements sportifs se déroulent.
Un incontournable de Bogotá c’est le passage sur la place Bolívar afin de découvrir la première église de la ville construite en 1539, le nouveau palais de justice, le palais Liévano qui abrite la mairie de Bogotá, et le Capitolio nacional qui abrite le Sénat et la Chambre des représentants de Colombie (l’équivalent des députés en France).
Concernant la nourriture, j’ai pu goûter à 2 spécialités colombiennes, qui, comme souvent, donnent envie de faire la sieste, vue la quantité !
Et voici ce que l’on reçoit quand on commande une salade de fruits ! On ne risque pas de mourir de faim !
La visite qui m’a le plus marquée à Bogotá est la montée à Monserrate. Perchée à près de 3 200 m au-dessus du niveau de la mer, la colline offre une vue incroyable sur la ville. Pour pouvoir atteindre le sommet, nous avions plusieurs possibilités mais nous avons choisi la plus écologique (et économique) : nos pieds !
Après 1h30 de marche, notre équipe est arrivée tout en haut du mont !
Après cette montée fatigante, cette magnifique vue et ce souvenir impérissable, il est temps de redescendre vers la ville.
Où ce lama nous a fait de l’œil !
La suite de nos visites à Bogotá dans un prochain article. Un indice : ça sera un petit peu plus culturel !